Dans une initiative avant-gardiste dévoilée durant l’événement Google Cloud Next 25, Google Cloud et L’Oréal se rapprochent de manière stratégique.
La mission : intégrer l’intelligence artificielle générative au cœur de la création cosmétique. Cette alliance ouvre de nouvelles perspectives pour le secteur.
L’IA au service de la créativité et de l’efficacité opérationnelle
CREAITECH est une plateforme créative de L’Oréal, propulsée par Imagen 3 et Veo 2. Ces outils de génération de médias (images et vidéos) sont signés Google. Ils catalysent la créativité des équipes marketing du géant dans le monde du cosmétique. La création de visuels se fait alors en un claquement de doigts, dans le pur respect de l’identité des marques concernées. Pour cela, pas besoin de savoir-faire technique poussé.
Il suffit de donner des instructions textuelles simples. Grâce à cela, les délais de production sont fortement raccourcis. Quelques jours suffisent, au lieu de nombreuses semaines auparavant. En pratique, cette « vélocité » permet d’effectuer des tests rapidement et efficacement.
En même temps, personnaliser les visuels en fonction des cibles géographiques est aussi beaucoup plus simple. Ceux-ci peuvent être adaptés à des contextes culturels variés en quelques clics.
À travers cette démarche, L’Oréal fait en sorte de soumettre une proposition toujours cohérente à sa clientèle, présente et future. Il tient à cœur au groupe de répondre aux exigences souvent bien variées de sa clientèle, sans aucune fausse note.
Dans cette logique, L’Oréal mise aussi sur les technologies avancées pour affiner sa compréhension des attentes des consommateurs. C’est dans cet esprit qu’il s’est associé à IBM afin d’explorer le potentiel de l’intelligence artificielle dans la formulation cosmétique.
Dans cette logique, L’Oréal mise aussi sur des technologies avancées pour la recherche et le développement des produits, à l’image de sa collaboration avec IBM.
Les enjeux de l’IA générative dans la cosmétique
L’adoption de l’IA est souvent auréolée de questions d’éthique. Pour sa part, L’Oréal a pris les devants. En 2021, le groupe a établi des règles strictes pour encadrer le recours à l’IA.
Ainsi, l’authenticité est privilégiée dans les communications. Cela implique notamment le non-usage de personnages générés par l’IA dans ses campagnes. Les effets concrets de ses produits seront toujours dévoilés à travers de véritables personnes.
L’impact environnemental fait également l’objet d’une rigoureuse évaluation. Par ailleurs, afin de surmonter les résistances au changement, L’Oréal prône la transparence et met en œuvre une formation continue. Rien n’est laissé au hasard
Au-delà de ce partenariat entre deux matadors de leurs secteurs respectifs, l’IA transforme l’industrie cosmétique à plusieurs niveaux. Cela se ressent aussi bien en matière de développement de produits, de personnalisation que d’optimisation des opérations.
Cependant, plusieurs débats émergent. D’abord, la question de l’éthique se posera toujours, notamment sur les limites à ne pas dépasser. Vient ensuite la créativité, à savoir le rôle de l’IA face à l’humain. Enfin, il y a l’emploi, plus précisément l’impact de l’automatisation sur les besoins en ressources humaines. L’industrie cosmétique doit naviguer ces défis pour une intégration responsable et bénéfique de l’IA.
